Temps d’arrêt et appel à l’action pour la Journée mondiale de l’environnement

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Hannah Hamling Member Name

Chez Golder, nous prenons chaque année une journée pour déposer nos « outils » et parler de santé, de sécurité et d’environnement. Cette année, nous nous penchons sur l’état de la planète et sur ce que nous pouvons faire en tant que consommateurs, scientifiques et ingénieurs pour créer un avenir plus durable.

Nous sommes le 5 juin, Journée mondiale de l’environnement, et j’aimerais vous faire part de quelques-unes de mes réflexions sur le sujet.

La nécessité du changement

Lorsque nous avons interrompu nos activités habituelles pour parler d’environnement, nos gens ont exprimé des préoccupations sincères à l’égard du fait que la perte de biodiversité, les changements climatiques et la mauvaise gestion des ressources affectent tous les pays, toutes les économies et toutes les collectivités. Nous savons que ces impacts ne feront que s’accroître si nous ne faisons rien, et qu’il est urgent d’apporter des changements profonds.

Notre planète est le système qui nous maintient en vie : elle nous fournit l’air que nous respirons, l’eau que nous buvons, la nourriture que nous mangeons et beaucoup de nos médicaments. La nature est un ensemble de ressources naturelles et d’espèces interdépendantes qui nous permet non seulement d’exister, mais de prospérer. Toutefois, elle connaît partout dans le monde un déclin sans précédent, qui, avec les changements climatiques, érode les fondements de nos économies, notre sécurité alimentaire, notre santé et notre qualité de vie.

La triste vérité

Selon la dernière mise à jour sur la biodiversité de la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques, un million d’espèces sont menacées d’extinction dans le monde : 13 % des mammifères marins, 40 % des amphibiens, 33 % des coraux formant des récifs et 10 % des insectes. Au cours du dernier siècle, 90 % des poissons de grande taille ont disparu des océans. Autre fait tout aussi préoccupant : 75 % des terres de la planète ont été considérablement modifiées par des actions humaines ayant des impacts majeurs sur la biodiversité.

La pollution contribue également au déclin de la biodiversité. Chaque minute, l’équivalent d’un compacteur à déchets de plastique aboutit dans les océans. On estime que 150 millions de tonnes de déchets plastiques et plus de 300 millions de tonnes de boues, de métaux lourds et de solvants sont rejetées dans les océans chaque année.

Il y a maintenant dans les océans 400 zones mortes où le niveau d’oxygène est trop bas pour permettre la vie animale. Combinées, elles sont de la taille du Royaume-Uni. La capacité de la mer à soutenir la vie marine et à nous nourrir s’en trouve réduite, comme nos sources d’oxygène (dont la moitié vient du phytoplancton, qui est en déclin).

Nous vivons des périodes prolongées de réchauffement de l’atmosphère et des océans. Dix des treize dernières années ont été les plus chaudes jamais enregistrées. Janvier 2019 a été le mois le plus chaud jamais enregistré en Australie. Le Australian Bureau of Meteorology a décrit cette situation comme étant « sans précédent ». Au même moment, la température des océans a atteint un nouveau sommet, et la banquise antarctique, un nouveau creux.

À mesure que l’océan se réchauffe, l’eau se dilate, la glace fond et le niveau de l’eau monte. Ce phénomène va causer un accroissement des inondations et une perte de terres pour beaucoup de gens et dans de nombreux écosystèmes. On estime qu’entre 100 et 300 millions de personnes seront exposées à un risque accru d’inondations et d’ouragans lorsque les habitats côtiers qui les protègent disparaîtront.

Bien qu’il soit apparent que la planète se porte mal, beaucoup de gens ne se sentent pas en danger. Lorsque nous regardons par la fenêtre, tout semble bien aller. Nous achetons et consommons toujours au même rythme, nous continuons de voyager comme avant, et nous prenons nos décisions en fonction de ce qui est commode pour nous, plutôt que des ressources. Les psychologues pensent que nous ne nous sentons pas en danger parce que les impacts les plus graves des changements climatiques et du déclin de la biodiversité semblent trop loin, dans le temps ou dans l’espace, pour que nous ressentions l’urgence. Toutefois, les scientifiques nous disent que nous n’avons que 10 à 12 ans pour maintenir le réchauffement de la planète à moins de 2 °C, et encore moins de temps pour sauver de nombreuses espèces de l’extinction.

Il est temps d’embrasser un changement transformateur dans notre façon de vivre et de prendre soin de notre monde.

Comment pouvons-nous favoriser le changement?

C’est surtout en aidant nos clients à réaliser leurs projets que Golder peut contribuer au développement durable. Comme nous avons des milliers de clients dans les secteurs de la fabrication, des infrastructures, de l’énergie, des mines, ainsi que du pétrole et du gaz, tous avec leurs propres objectifs de développement durable, notre contribution est importante.

Nos employés aussi sont investis dans cette position. Selon notre plus récent sondage sur l’importance relative, 88 % de nos employés croient qu’il est extrêmement important ou très important que Golder soit reconnue comme étant un fournisseur de solutions durables aux clients des marchés que nous servons, une convergence qui procure des avantages concrets à de nombreux égards. Chez nos clients sondés, 66 % affirment que leur organisation accorde une grande importance aux pratiques et aux initiatives de développement durable, et 53 % signalent que cette importance a augmenté au cours des 12 derniers mois.

Les principaux facteurs internes de cette position étaient les attentes de la collectivité et des actionnaires, ainsi que les cadres réglementaires. Tous les répondants étaient fortement d’accord ou d’accord pour dire que la qualité de leurs projets était rehaussée par l’inclusion de mesures de développement durable. Il est clair que nous vivons un moment charnière.

Appel à l’action

Aujourd’hui, je mets au défi les consultants de Golder d’accroître continuellement leurs efforts pour trouver des solutions plus durables, allant au-delà de ce que nous faisons déjà dans des endroits comme Christchurch, Hong Kong, le Danemark, les États-Unis et la Suède.

Si nous pouvons, en tant que personnes ou organisations, contribuer à la sensibilisation à l’échelle mondiale et traduire cette sensibilisation en action, il est encore possible de changer le cours des choses. Notre journée de temps d’arrêt et la Journée mondiale de l’environnement sont des occasions de sensibiliser les gens et de prendre des mesures concrètes et significatives.

À Propos De L’auteur

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