Considérant qu’environ 30 % seulement des étudiantes choisissent des domaines liés aux sciences, à la technologie, à l’ingénierie et aux mathématiques (STEM) dans l’enseignement supérieur. Golder se joint à l’UNESCO, à ONU Femmes et à la communauté internationale pour souligner le 11 février 2021 en tant que Journée internationale des femmes et des filles de science dans l’objectif d’inspirer les femmes et les filles à s’investir davantage dans le monde des sciences.
La Journée a pour thème cette année « Les femmes scientifiques à la pointe de la lutte contre la COVID‑19 » et vise à réunir des experts de diverses régions du monde travaillant dans les domaines liés à la pandémie.
Pour souligner la Journée internationale des femmes et des filles de science de cette année, nous soulignons la contribution de femmes extraordinaires de l’équipe de Golder qui ont joué un rôle crucial dans la lutte contre la COVID‑19.
Adelmarie Bones – hygiéniste industrielle séniore
Je suis titulaire d’un baccalauréat en biologie avec spécialisation en microbiologie de l’Université de Porto Rico. Pendant mes études de baccalauréat, j’ai participé à une équipe de recherche sur les infections à Aspergillus chez les éventails de mer le long de la côte de Porto Rico. Ce travail a suscité un intérêt pour la microbiologie, et cette expérience m’a conduit au domaine de l’hygiène industrielle. J’ai décidé de poursuivre mes études en hygiène industrielle, et j’ai obtenu une maîtrise ès sciences en santé publique avec spécialisation en hygiène industrielle de l’Université de Floride du Sud.
Grâce à mes études, je peux contribuer à la lutte contre la COVID-19. Les virus font partie des organismes vivants que j’ai examinés dans le cadre de ma spécialisation en microbiologie. En plus du travail en laboratoire pendant plus de sept ans, mes études étaient axées sur la compréhension du comportement et des propriétés infectieuses des agents bactériens, viraux et fongiques. En fait, lorsque j’ai appris la nouvelle de l’épidémie, j’ai ouvert mon exemplaire de Molecular Biology of the Cell, et j’y ai tout de suite trouvé un chapitre sur les coronavirus. J’ai pu comprendre ce que nous allions devoir combattre après avoir lu sur leur morphologie et leurs propriétés infectieuses.
Les femmes devraient faire carrière dans les STEM parce que, d’après moi, elles sont intelligentes et ne se laissent pas intimider par les défis. Nous aimons obtenir des réponses même si cela est difficile. C’est de cette manière que la science pose des défis, et il faut faire des efforts pour trouver la vérité.
Aux femmes et aux filles qui s’intéressent à un domaine des STEM comme le mien, j’aimerais dire à quel point c’est fascinant, stimulant et toujours changeant. Être une hygiéniste industrielle en 2031 ne sera pas la même chose qu’en 2021. Il faudra composer avec de nouvelles tendances, ainsi qu’avec de nouveaux défis, modes de vie et changements. Il y aura toujours quelque chose de nouveau à apprendre.
Lara Bucklew – responsable des pratiques, Groupe des solutions numériques de Houston
Je détiens un baccalauréat ès sciences avec une double majeure en sciences de l’environnement et en biologie et une mineure en chimie du Collège Georgetown. Je suis également titulaire d’une maîtrise en administration des affaires pour cadres, et j’ai réalisé des travaux d’études supérieures en fusions et acquisitions ainsi qu’en résolution de conflits.
Je suis actuellement responsable de domaine de pratiques pour notre groupe des solutions numériques, et j’ai travaillé comme hygiéniste industrielle dans le secteur des soins de santé pendant 11 ans. Mon travail comme hygiéniste industrielle, ma formation et mon travail en épidémiologie et en prévention des infections m’ont permis d’appuyer notre équipe en la sensibilisant à la COVID-19 et en diffusant des messages à ce sujet.
Aux femmes et aux filles qui s’intéressent à un domaine des STEM comme le mien, je leur dirais que les femmes ont leur place partout où les hommes travaillent, un point, c’est tout. Si vous vous demandez si vous pouvez travailler en sciences, je vous répondrais simplement : « Oui, vous le pouvez! »
Jody McKeown, auditrice en gestion et conformité SSE
J’ai obtenu un diplôme dans le cadre du programme coopératif en génie de l’environnement de l’Université de Guelph en 1999. À l’époque, Guelph était l’une des très rares universités canadiennes à offrir un programme spécialisé en génie de l’environnement. La plupart des écoles d’ingénieurs offraient seulement le génie civil avec une option en environnement ou vous obligeaient à faire une double majeure. Ma cohorte de finissants comptait plus de 55 % de femmes, ce qui n’était pas courant dans la plupart des écoles d’ingénieurs du Canada à ce moment‑là.
Si mes études ont porté en génie de l’environnement, j’ai également travaillé au cours de ma carrière dans le domaine de la consultation en santé et sécurité. À l’heure actuelle, je fournis du soutien aux clients en leur offrant des services de conformité et de systèmes de gestion en matière de SSE, notamment la détermination des obligations juridiques en matière de SSE, les audits et l’élaboration de programmes de SSE. Lorsque l’épidémie de COVID-19 a débuté, plusieurs clients disposant de moyens de fabrication et de distribution ont rapidement demandé l’aide de Golder pour cerner les exigences réglementaires en matière de SSE concernant la production, le stockage et la distribution de désinfectants pour les mains (un liquide inflammable). Les gouvernements du Canada et des États-Unis ont rapidement modifié la réglementation et lui ont apporté des exemptions afin de favoriser l’augmentation immédiate de la production et de la distribution de désinfectants pour les mains. Nous avons pu fournir à ces clients des mises à jour sur les attentes réglementaires courantes, tout en tenant compte de l’évolution rapide de la situation au quotidien.
Lorsque je parle à des femmes et à des filles qui s’intéressent aux carrières en STEM, je leur dis que les carrières en sciences et en génie permettent de faire évoluer les connaissances de base acquises durant les études dans la direction qu’elles souhaitent prendre au fil du temps. Il s’agit d’un domaine stimulant pour les femmes, car elles peuvent relever des défis et explorer de nouveaux champs d’intérêt à mesure que les occasions se présentent.
Je dirais aux femmes qui ont choisi de faire carrière en sciences qu’elles ont pris la bonne décision en entrant dans un domaine en constante croissance et évolution. Si elles sont prêtes à chercher sans cesse de nouvelles opportunités et à relever de nouveaux défis, elles ne s’ennuieront jamais!
Renae Mayo, associée principale et directrice mondiale SSE
Je détiens un baccalauréat ès sciences (technologie), un diplôme d’études supérieures en santé et sécurité au travail, une maîtrise en gestion de l’environnement et une maîtrise en santé et sécurité au travail et environnement (SSE) et en comportement organisationnel.
À titre de directrice mondiale SSE chez Golder, j’ai décidé que la priorité de mon équipe était la réponse à la COVID‑19. La formation universitaire que j’ai suivie m’a bien préparée. Dès mon premier emploi comme microbiologiste dans une usine de fabrication, j’ai mis en œuvre des systèmes et des processus afin d’éviter les effets néfastes sur la santé!
Pour les femmes et les filles qui souhaitent faire carrière dans les STEM, je crois que les sciences et la technologie sont des domaines où les possibilités de perfectionnement et de collaboration sont tellement grandes. Il y existe une quête incessante de nouvelles façons de faire dans le but d’améliorer continuellement les choses. Nous pensons parfois que les postes dans ces domaines consistent à travailler derrière un bureau ou dans un laboratoire, mais ils offrent beaucoup plus que cela.
Lorsque je parle des carrières scientifiques à de jeunes femmes, je pense à ma propre famille. Ma fille de 11 ans s’intéresse beaucoup aux sciences vétérinaires, et nous discutons souvent du projet qu’elle devienne un jour vétérinaire. Même si elle en doute parfois parce que cela semble si complexe, je lui rappelle que le travail dans les sciences et la technologie est extrêmement agréable et gratifiant même s’il peut sembler difficile. Ma carrière m’a amené partout dans le monde : j’ai vécu dans un campement d’exploration dans le désert de Gobi à l’âge de 24 ans. À toute jeune femme qui s’intéresse aux STEM, comme ma fille, je confirme que les sciences peuvent leur ouvrir tant de portes.
