Le site d’Orica, sur l’île Kooragang, en Nouvelle-Galles du Sud, fabrique de l’ammoniac et de l’acide nitrique, deux composés utilisés dans la production de nitrate d’ammonium pour le secteur minier.
Le client a embauché Golder pour l’aider à respecter deux exigences de conformité réglementaires associées aux problèmes de contamination antérieure du site, qui est en activité depuis 1969. Le projet comprenait la conception et la mise en œuvre d’un système de réhabilitation visant à atténuer la migration des eaux souterraines contaminées à l’arsenic. Golder a également examiné l’ampleur et la nature de la contamination par des nutriments dans le cadre d’opérations menées antérieurement sur le site.
Notre équipe a évalué la faisabilité des solutions de réhabilitation pour la contamination à l’arsenic du sol et des eaux souterraines. Elle a ensuite élaboré un plan de réhabilitation qui, en plus d’atteindre les objectifs réglementaires, serait économique et réduirait au minimum la perturbation des activités sur le site. Nous avons aidé le client à faire approuver la planification pour la mise en œuvre du programme. Notre équipe a ensuite réalisé une conception détaillée du système choisi de réhabilitation par recouvrement et confinement (mur parafouille), afin d’isoler efficacement le sol et les eaux souterraines contenant de l’arsenic. Elle a ultérieurement fourni des services de validation tout au long de la construction.
Nous avons conçu le système de réhabilitation pour l’arsenic de façon à permettre sa construction en tenant compte des contraintes du site (proximité de deux limites) et à ce qu’il ne soit pas nécessaire d’appuyer la base de la cellule sur une unité géologique à faible perméabilité (typique pour les systèmes de recouvrement et de confinement), ce qui a permis de réduire au minimum la profondeur du système. Golder a ensuite préparé les rapports d’assurance de la qualité des travaux de construction pour le mur parafouille et le recouvrement, ainsi que le rapport de validation pour le programme de réhabilitation. Un vérificateur accrédité de sites contaminés a examiné nos travaux et a rédigé un rapport et un certificat d’audit de site qui confirment que nous les avons réalisés conformément aux exigences réglementaires et que les terrains pouvaient continuer d’être utilisés à des fins industrielles.
Afin d’étudier la contamination antérieure par les nutriments, nous avons entrepris une évaluation détaillée visant à délimiter la présence de nutriments (principalement l’ammoniac et le nitrate) sur l’ensemble du site. L’étude portait sur le sol et les eaux souterraines à l’intérieur et à l’extérieur du site, les eaux d’infiltration à l’estran adjacent, l’eau de surface, les sédiments et l’eau interstitielle des sédiments dans le réseau hydrographique en aval de l’installation. Nous avons également effectué une évaluation des risques écologiques, y compris de l’endofaune benthique (créatures aquatiques vivant dans les sédiments).
L’un des aspects clés du projet consistait à étudier la zone hyporhéique à l’aide de traceurs environnementaux pour comprendre le processus géochimique qui se produit dans le lit du fleuve. Cette évaluation a permis de vérifier le devenir et le transport des nutriments et, combinée à l’évaluation des risques écologiques, elle a démontré que le risque pour l’écologie dans le milieu récepteur du fleuve était faible. Le résultat des études permet à Orica de concentrer ses travaux futurs sur les activités de contrôle des sources.
Dans le cas des programmes de réhabilitation pour l’arsenic comme de l’étude des nutriments, nos solutions scientifiques éprouvées ont permis d’obtenir des résultats concrets et d’assurer la conformité avec les exigences réglementaires.
