Dans le cadre du sommet sur l’eau des Nations Unies qui s’est tenu à Durban en 2017, Nomvula Mokonyane, la ministre sud-africaine de l’eau et de l’assainissement, a procédé au lancement officiel du premier Atlas de l’eau de mine du pays. L’Atlas, qui a été produit par Golder à la demande de la South African Water Research Commission, se veut un outil pour tous ceux qui s’intéressent aux ressources en eau et vise à élargir et approfondir la compréhension des vulnérabilités relatives à l’eau ainsi que des défis auxquels sont confrontés à la fois les communautés et les compagnies minières, ce qui mène à une meilleure prise de décisions.
L’Atlas offre une description détaillée des ressources minières et hydriques ainsi que des modèles de vulnérabilité en ce qui trait aux eaux souterraines et de ruissellement et au risque géo-environnemental. Le projet a regroupé plusieurs points de données existants mais fragmentés portant sur la minéralogie, sur la qualité de l’eau et son débit, ainsi que sur l’écologie et l’hydrogéologie afin de fournir une vue d’ensemble exhaustive des ressources en eau à l’échelle nationale.
On s’attend à ce que les entreprises minières, divers ministères, des chercheurs et des étudiants ainsi que des gens du secteur bancaire – qui ont, en tant qu’investisseurs, à évaluer les risques potentiels liés à l’eau – comptent parmi les utilisateurs de cet atlas.